Abdou Lahad Kâ, prenant part au comité local de développement préparatoire au prochain magal, s’est voulu formel :«depuis quatre ans, Touba n’a plus droit aux 100 kilomètres d’extension électrique annuelle concédés sur demande de la cité.
Si tout fonctionnait comme avant, aujourd’hui on aurait eu droit à 400 kilomètres de plus. C’est étonnant, mais c’est ainsi!
Nous invitons en conséquence les autorités religieuses de la cité à reformuler cette demande.
Qu’elles remettent sur la table de l’Etat ces requêtes pour remettre les pendules à l’heure!
Une écrasante partie de la population vit encore sans électricité. Nous ne comprenons pas pourquoi il y a ce changement. »
Ces propos sont renforcés par Serigne Ousmane Mbacké, coordinateur du comité d’organisation du grand magal qui a insisté sur la nécessité de recouvrer ces 400 kilomètres pour pallier les défaillances notées dans ce secteur.
La rencontre était pilotée par le sous – préfet de Ndame, Modou Mbacké Fall.