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Alioune Tine, Président Csdh : « Extrader Cheikh Sidya Bayo en France c’est renforcer sa protection »

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Le président du Comité sénégalais des droits de l’Homme (Csdh), Alioune Tine, a estimé qu’extrader l’opposant gambien Cheikh Sidya Bayo en France, n’est pas une faiblesse du système juridique sénégalais. Ce, pour sa protection. «Extrader Sidya Bayo en France, c’est renforcer sa protection», a-t-il expliqué. Avant de préciser que pour ce faire, il faut que le juge s’exprime, sur des bases factuelles, s’il doit et peut être extradé.

 De l’avis de M. Tine, «on ne peut pas extrader quelqu’un dans un endroit où il peut être torturé ou risque la peine de mort». Sous ce rapport, il estime que le Sénégal n’a pas dérogé à ses obligations fondamentalement concernant ce cas spécifique de l’opposant politique gambien. Alioune Tine présidait la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier de validation du document de plaidoyer sur les projets de réforme du code pénal et du code de procédure pénale du Sénégal, qui s’est ouverte ce lundi 5 janvier, au bureau Afrique du Haut commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme, à Dakar.

Le président du Csdh, a aussi déclaré que c’est pour la première fois que le code pénal sénégalais sera reformé de façon globale et politique et va porter sur l’ensemble des dispositions. Pour ce faire, il souligne que tous les acteurs concernés ont été réunis notamment les juristes et les organisations de la société civile, entre autres. Après un travail de trois mois, un document a été produit. Selon lui, ce document de plaidoyer sera validé avec les organisations de la société civile, les 7, 8 et 9 janvier prochains à Saly, avant sa présentation à l’Assemblée nationale. Cela permettra, explique –t-il, avec ce débat inclusif, d’avoir un projet de code pénal, de procédure pénale et une politique pénale consensuel. C’est cela le but de la rencontre, qui selon lui, a été très apprécié par les députés. Concernant les améliorations, il souligne qu’elles vont porter sur les arrestations, la détention, les viols, les libertés fondamentales, entre autres.

 

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