AUDIENCE AU PETIT-PALAIS – Les femmes de Mbacké et de Touba avaient d’abord soldé leurs comptes au commissariat
Alors que les femmes de Touba et de Mbacké manquaient de s’entendre sur beaucoup de choses, la Première dame, sur conseil de Moustapha Diakhaté, a convoqué celles qui s’activent dans le développement afin d’ échanger avec elles et explorer des pistes de collaboration.
La convocation a ainsi été lancée par le canal de Mariama Ndiaye, Madame Mbacké.
La nouvelle de l’audience a malheureusement fuité, suscitant frustration et rancœur. Certaines dames comme Oulimata Seck, non concernées, se sont senties écartées et ont décidé de se rendre à Dakar pour prendre part à la rencontre, n’en déplaisent à certaines.
Et lorsque les cars ont été positionnés, Oulimata Seck, comme elle l’a confirmé à Dakaractu, a pris place, invitant quelques unes de ses collaboratrices à en faire autant. C’est ainsi qu’elle a été acheminée directement à la police par Madame Mbacké.
Elle refusera de descendre du véhicule. Les pourparlers sous la houlette des hommes en kaki dureront un bon moment avant que la délégation ne s’ébranle.
L’audience au petit-Palais devait se tenir dans l’après-midi du jeudi.
Sur place, huit dames seront choisies pour parler au nom de tout le monde. Là aussi, point de consensus. Les femmes Apéristes se sentiront marginalisées » au profit des transhumantes du Pds ».
Le fait qu’une femme de développement comme Mame Saï Mbacké n’ait pas été choisie pour faire une allocution n’a pas plu. Quelques grondements et la première dame se chargera de calmer les ardeurs.
Seulement, ce que Marième Faye Sall ne sait pas, c’est que ses invitées sont loin de faire la paix.
Toujours au téléphone de Dakaractu, Oulimata accuse certaines femmes d’avoir » formé des lobbies entretenues par des hommes politiques comme Pathé Diakhaté qui divisent plus qu’ils ne réunissent les femmes ».
Aujourd’hui, deux camps se sont dégagés. L’une conteste le choix porté sur les huit dames désignées pour servir de tampon entre elles et la première Dame.
Rien n’est encore gagné d’avance…
