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Commémoration de la vie et de l’oeuvre de Cheikh Abdoul Ahad Mbacké

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Le 18 Juillet 2017, la communauté mouride se rappelle la vie combien pleine d’enseignements de Cheikh Abdoul Ahad Mbacké, 3ème Khalife Général des Mourides.

Serigne Abdoul Ahad Mbacké : le culte de la vérité et du travail honnête

Quand, en 1914, naquit à Diourbel Serigne Abdoul Ahad, celui qui allait devenir le troisième Khalife Général des Mourides, Cheikh Ahmadou BAMBA, prenant à témoin ses plus proches disciples déclara :  » Priez pour lui afin qu’Allah lui accorde longue vie car, en lui, je place un espoir immense .  »

Cheikh Abdoul Ahad avait bien conscience de sa mission et de son devoir par rapport à cet espoir de son vénéré père. Lors d’un sermon mémorable il disait : ’’ je prie DIEU qu’IL reprenne mon âme s’il me viendrait l’idée un jour de ne pas réaliser cet espoir placé en moi.’’

Il n’est pas donc surprenant que Baye Lahad, comme on l’appelle affectueusement ait laissé à la communauté un héritage inépuisable dans tous les domaines de la vie.

La mémoire collective retient de lui le souvenir d’un homme sobre dans sa vêture, très convivial et serviable envers son prochain, mais opiniâtrement arc-bouté sur la Vérité. Il était connu que, personne, pût-il s’agir de la plus haute autorité qu’on puisse imaginer ou du parent le plus proche, ne saurait trouver grâce ou compréhension protectrice auprès de lui s’il est dans le tort.

Dans un sermon mémorable, il a montré jusqu’à quel point le musulman doit pousser sa volonté de se conformer à la vérité. Il disait que le musulman doit se retrancher opiniâtrement dans la Vérité qu’il soit dans la sécurité d’un environnement qui partage ses convictions ou face à l’hostilité des détracteurs. Ce qui est déterminant, dit il, c’est le résultat car la constance dans ce qui est juste engendrera ce qu’il y a de meilleur.

Il disait également si le croyant par sa constance dans le service de DIEU réussit à gagner l’agrément divin, nulle entreprise humaine, nulle coalition, fût-elle dotée des moyens les plus sophistiqués, ne saurait lui causer le moindre préjudice. Par contre rien ne peut préserver une créature de la sanction divine si elle a le malheur d’avoir contrevenu à la Loi. Pas même l’approbation humaine la plus unanime, encore moins les témoignages les plus élogieux de ses semblables.

» Gnakk Caaxaan  » est un autre surnom par lequel Serigne Abdoul Ahad a été, de façon fort éloquente, désigné pour signifier que tout en lui exècre les faux-fuyants, la simulation, la dissimulation, la duplicité. On rapporte que, ce surnom, il l’a apprécié très positivement, comme un hommage à son amour de la vérité, autrement dit, à son attachement indéfectible au legs de son Père et de ses illustres prédécesseurs au Khalifat.

Le culte du travail honnête

Cheikh Abdoul Ahad Mbacké a une connaissance si pointue de l’œuvre de son vénéré Père et une considération si profonde, que sa vie est la parfaite illustration des enseignements qu’elle véhicule. Cheikh Ahmadou BAMBA enseigne à ses disciples le culte exclusif de l’Unique et une pratique fondée sur la Sunna. La connaissance approfondie des textes sacrés (Coran, Hadiths, Sciences religieuses, etc.) est évidemment un préalable incontournable, dans l’esprit du Cheikh qui, parallèlement, a élevé au rang de dogme sanctifiant, le travail honnête.

Il est maintenant facile de comprendre pourquoi, pendant le long magistère de Serigne Fallou son prédécesseur (1945 à 1968), Serigne Abdoul Ahad ait, dans une discrétion, un effacement frisant parfois la recherche de l’anonymat, consacré sa vie au travail en s’évertuant à ne vivre que du fruit honnête et licite de son travail.
Son statut de fils du Maître l’autorisait pourtant, s’il l’avait voulu, à vivre dans l’opulence des offrandes (adiya) des disciples mourides. Cependant il a préféré, en talibé parmi les talibés, exercer de ses mains, toute forme d’activités pour vivre de sa sueur.

En talibé exemplaire, on l’a vu, agriculteur émérite, manier lui-même dans ses champs, les instruments aratoires, avec dextérité et maîtrise. Sa productivité fut telle que dans ses exploitations de Touba Bélel, de Bokki Barga, de Kadd Balooji, de Mbara Dieng, il a gagné les galons de premier agriculteur.

Il a exercé le métier de commerçant, cependant sans jamais encaisser de ses clients plus qu’il ne lui est dû. Il a même tâté du transport en commun. A l’évidence, une telle volonté de  » mettre la main à la pâte  » dénote chez lui, la volonté de s’assurer des revenus à la sueur de son front.

Cette période de  » galère  » a permis à Baye Lahad d’engranger une extraordinaire somme d’expérience, une connaissance approfondie de la nature humaine, toutes choses qui, fécondées par la sagesse insondable puisée du terroir wolof, lui seront d’un concours inestimable pour la gestion de la Communauté, quand vint son tour d’exercer le Khalifat.

Cheikh Abdoul Ahad Mbacké : le Recteur et l’Educateur

C’est un parfait inconnu du grand public qui accéda aux hautes fonctions de Grand Timonier de la communauté mouride quand, le 6 août 1968 Serigne Fallou rejoignit son Maître bien aimé au Paradis. La Communauté en particulier et le monde en général découvre un homme droithonnête, ennemi irréductible du mensonge, de la duplicité et de l’hypocrisie. Sa rigueur inflexible le conduit très vite à mettre sur les rails un train de réformes de fonds dont les résultats ne tardèrent pas à donner au Mouridisme un nouveau visage, tout empreint de rectitude .

Le respect du sacerdoce

Ainsi, on a pu voir Baye Lahad mettre fin et de façon énergique à la supercherie de ces  » conférenciers publics  » appelés  » diwaan kat « . Ces marchands d’illusions fondaient leur subsistance sur l’exploitation de la crédulité populaire. Par leur discours pernicieux, ils forçaient la générosité du talibé non averti en lui faisant miroiter l’accès facile au Paradis (même en tordant allègrement le cou aux principes de l’Islam), pourvu seulement qu’on fasse acte d’allégeance à Serigne Touba.

A l’évidence Serigne Abdoul Ahad ne pouvait permettre que puisse prospérer une telle supercherie, au demeurant très préjudiciable à l’image du Mouridisme et de la Communauté elle-même. On comprend que tous ses discours soient l’occasion de réaffirmer au passage, haut et fort, l’authenticité du message de Serigne Touba qui n’est autre que l’orthodoxie musulmane dans le sillage de l’Elu (P.S.L.)

L’on n’est point surpris de la récurrence dans ces discours des références à la Vérité telles que le Coran les énonce. Nous nous souvenons par exemple que, pour rétablir l’ordre à propos de l’utilisation qui était faite par certains de la Grande Mosquée, sa base argumentaire a été cette citation du Coran :  » La vérité et le mensonge ne sauraient cohabiter ’’.

Par la parole persuasive et par l’exemple incitatif, Baya Lahad a explicité avec une rare réussite, la doctrine du travail rédempteur professé par son illustre père. Sans risque d’être démenti, on peut affirmer que c’est son discours et son exemple qui ont insufflé aux disciples mourides cet esprit combatif avec lequel ils vont à la conquête du monde.

En multipliant les daaras, il a contribué à accentuer l’orientation de la communauté vers l’étude, la recherche de la connaissance car c’est seulement à cette condition qu’on peut rendre à Dieu le culte qui lui est dû. Et, dans son esprit, il l’a clairement dit dans un de ses sermons, la connaissance ne peut profiter qu’à ceux qui ont,  » chevillé au corps « , l’amour de la vérité, pour la seule face de Dieu. 
Par exemple, le musulman, cinq fois par jour au moins, se tourne vers l’Est pour les besoins des prières obligatoires. Cela présuppose qu’il reconnaît que Dieu est Un et qu’Il est seul maître de la création, que Muhammad (P.S.L.) est le sceau des Prophètes et que, inéluctablement, le jour du jugement dernier arrivera. Cela est d’ailleurs la quintessence de la profession de foi que le musulman énonce au moins deux fois dans le  » taya  » au cours de chaque prière : ’’ J’atteste que le Message du Prophète Muhammad (P.S.L.) est véridique, que le Paradis est véridique, que l’Enfer est véridique, que  » Siraat  » est véridique, que le Jugement dernier aura lieu sans nul doute .’’
Fort de cette conviction, Serigne Abdoul Ahad, chaque fois qu’il en a l’occasion, invite les musulmans à se souvenir de cette profession de foi qui ne doit pas seulement rester au stade de formule proférée par la langue mais intégrée dans le vécu quotidien. Que nos actions, nos paroles, nos intentions, tout comme nos vœux pour notre prochain soient illuminés de la lumière de la Vérité pure car viendra un jour où tout le monde rendra compte.
Viscéralement attaché à la sauvegarde de l’héritage placé sous sa responsabilité, Baye Lahad a entrepris une croisade impitoyable contre les vices qui avaient commencé à gangrener la ville sainte. Ainsi, il a livré une guerre sans merci aux contrebandiers, aux trafiquants et aux consommateurs des drogues, d’alcool, du tabac, bref, à tous ceux qui attisent par leurs méfaits les foyers de la délinquance, ces vecteurs qui mènent infailliblement à la damnation.
Tout son règne durant, il a travaillé pour que le mensonge s’en aille et que la vérité s’installe à demeure. Il avait une conscience claire des tenants et des aboutissants de sa mission. N’a-t-il pas dit dans un sermon mémorable : « Au plus profond de moi, je sais avec pertinence que ce fauteuil que j’occupe, je ne fais qu’y attendre la mort qui, de façon inéluctable surviendra un jour. Et, un individu sensé, qui sait pertinemment que cette mort est une fatalité, ne peut pas avoir le loisir de nourrir des intentions mauvaises ou de commettre des actes répréhensibles. Il ne doit surtout, ni les commanditer ni les cautionner.  »

Nul doute que son Maître se félicite d’avoir investi ses espoirs dans ce grand héros de l’Islam. Nous sommes persuadés qu’au Paradis où il a rejoint le Cheikh, l’Elu (P.S.L.) lui fait fête en raison du travail colossal qu’il a accompli pour le triomphe de la Vérité.

L’apôtre de l’identité culturelle

Une autre facette de la riche personnalité de Baya Lahad est, en parfait conformité avec les enseignements de Cheikh Ahmadou BAMBA, son parfait ancrage dans les valeurs du terroir, du moins dans ceux de leurs aspects qui ne heurtent pas l’Islam. Ainsi, sans exagérer, on peut souligner sa grande fierté à appartenir à l’espace culturel négro musulman. 
Le Coran a établi qu’en Islam, la seule hiérarchisation des hommes qui vaille se définit comme une fonction directe de la crainte révérencielle de Dieu, à l’exclusion de tout autre critère, surtout ceux tenant à la race, à la naissance, à la fortune ou au rang social. Ceux des hommes qui sont considérés comme étant les meilleurs sont ceux qui se signalent par la profondeur de leur respect des principes énoncés par Dieu. 
Dès lors Cheikh Abdoul Ahad, nous enseigne que nul complexe d’infériorité ne doit nous habiter face à l’Arabe sous le prétexte que l’Islam a été révélé aux hommes dans sa terre et que sa liturgie s’exprime dans sa langue. Le blanc ne nous est pas supérieur et nous nous garderons bien de le singer d’autant plus que ses valeurs de civilisation, par bien de leurs aspects, sont incompatibles avec notre foi.

Serigne Abdoul Ahad nous demande de nous considérer des négro africains qui s’assumons fièrement tels qu’il a plu à Dieu de nous créer. Il nous demande par conséquent de pratiquer l’Islam sans complexe car c’est un message universel qu’aucun peuple ne peut s’approprier exclusivement.

Nous appréhendons maintenant le fondement culturel du comportement du mouride. Celui là revendique son islamité à part entière, une islamité exempte de toute forme d’inféodation à des schémas ou modèles arabes. Il est un musulman orthodoxe qui donc fonde sa pratique sur la Sunna de l’Elu (P.S.L.) qu’au demeurant Cheikh Ahmadou BAMBA a réhabilitée dans toute sa splendeur, dans toute son authenticité.

Son habillement ne sera pas d’inspiration arabe ou autre, mais sera africain et surtout musulman. C’est à dire que cette vêture respectera à la lettre les canons édictés par l’Islam : ni étriquée, ni courte, ni transparente, ni taillée dans des tissus prohibés, comme par exemple la soie pour les hommes. 
Le vêtement remplira sa fonction, à savoir, couvrir le corps en assurant la décence et être suffisamment fonctionnel pour permettre de faire la prière de façon réglementaire et le travail sans être gêné aux entournures. Et voilà ainsi décrit le fameux  » baye lahad « , que Cheikh Abdou Ahad a évidemment mis à l’honneur et qui est devenu sans conteste, le costume par excellence du mouride, en tout cas, un de ses signes distinctifs à côté du  » makhtou « .

Aujourd’hui encore , c’est avec une émotion indicible que nous évoquons la sympathique silhouette de Cheikh Abdoul Ahad, invariablement habillé d’un superbe  » baye lahad  » taillé dans du tissu basin, la tête emmitouflé dans un épais turban fait de la même étoffe et les yeux protégés par d’élégantes lunettes noires. Le portrait est complété par l’exemplaire du saint Coran qu’il tient toujours à sa main droite et par le chapelet enroulé au poignet de la même main.

Cette vêture sobre, à la limite austère, est le meilleur signe de la répulsion du luxe et des mondanités d’un homme qui pourtant disposait des moyens les plus fantastiques pour mener une vie faste.

Cheikh Abdoul Ahad : le batisseur

L’ardeur, l’opiniâtreté, et, surtout, le génie dont Cheikh Abdoul Ahad Mbacké a fait preuve pour améliorer et fructifier le legs de son vénéré père lui ont valu le prestigieux pseudonyme de Batisseur.

D’une grosse bourgade rurale, il a fait de Touba en quelques années seulement, une cité moderne en pleine expansion. Avec lui, Touba est devenu un vaste chantier en perpétuel accroissement.

Pour les besoins de la fluidité de la circulation, surtout en période de Magal, l’axe qui relie Touba à Mbacké est transformé en une superbe autoroute, aujourd’hui puissamment éclairée la nuit par une batterie de lampadaires très performants. Dans le même ordre d’idées, la ville est ceinturée par une rocade afin d’assurer un rapide dégagement des véhicules qui, autrement engorgeraient l’agglomération.

Les rues sont tracées de façon rectiligne dans le cadre d’un lotissement savamment mené. Certains de ces axes sont bitumés au grand bonheur des usagers. Le premier lotissement sous ses auspices a permis la viabilisation de près de 120 000 parcelles à usage d’habitation attribuées de façon gratuite sans discrimination aux demandeurs qui se sont manifestés. La seule condition exigée est de mettre en valeur le terrain reçu et de s’y installer effectivement.

Pour l’approvisionnement en eau, de nombreux forages sont réalisés et équipés, parallèlement à un important réseau d’adduction d’eau. Ainsi, la pression de la demande pendant les Magal et autres célébrations, avait été considérablement allégée.

La Grande Mosquée a été l’objet d’importants travaux d’extension sous son magistère. Pour un milliard et demi, la capacité d’accueil de l’édifice passe pratiquement du simple au double grâce à l’aménagement d’espaces bien aérés, confortables et propices au recueillement. Parallèlement, la sonorisation est améliorée.

De nouveaux cimetières dotés de toutes les infrastructures nécessaires à leur fonctionnalité sont installés à l’est de la cité, sur les bords de la route de Ndindy.

Aïnou Rahmati, le Puits de Miséricorde est modernisé. Une puissante pompe d’un débit de 30m3/heure a été installée pour alimenter un château d’eau d’une capacité de 50 000 m3. Pour l’usage des pèlerins, 28 robinets sont posés. Ce nombre n’est pas innocent : il symbolise la somme arithmétique des valeurs de chacun des caractères arabes qui servent à écrire TOUBA. Pour comprendre cet aspect de la question, sachez qu’en arabe chaque lettre de l’alphabet est associée à un nombre qui représente sa valeur, de telle sorte que la somme des valeurs des lettres qui composent un mot a une valeur indicative quant à l’appréciation du poids mystique de la réalité décrite par ce mot. 28 est donc le chiffre de TOUBA et on le retrouve très souvent dans le traitement de beaucoup de questions touchant à la vie de la cité.

Pour abriter les écrits du Cheikh et les trésors inestimables que constituent les nombreux exemplaires du Coran dont la ville dispose et dont la richesse est faite de la diversité de leur origine comme la grande variété de leurs styles de calligraphie, Serigne Abdoul Ahad a érigé, à l’est de la Grande Mosquée une superbe Bibliothèqueéquipée de moyens sophistiqués de reprographie et d’une imprimerie ultra moderne. C’est en hommage à son amour avéré pour les livres et le Coran en particulier que ce haut lieu a été choisi pour abriter son mausolée.

L’imposante Résidence Cheikhoul Khadim, à l’ouest de la Mosquée est en principe  » la résidence de fonction  » du Khalife. Il abrite les hôtes de marques de la communauté.

La Grande Université Islamique qui se situe sur la rocade dénommée  » 70  » dans le quartier Touba Madiyana, fait la fierté du monde musulman en Afrique noir.

L’esplanade Est de la Grande Mosquée qui abrite les prières des jours de Korité et de Tabaski avait été rénovée et dotée des équipements nécessaires à la fonction qui lui est dévolue. Aujourd’hui sous les auspices de Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké, les travaux sont en train rénovés encore une deuxième fois.

Le marché central est modernisé et doté d’installations adéquates. Ce marché dénommé OCASS a acquis un grand renom dans la sous région.

La ville est pourvue d’un hôpital et d’autres centres de santé pour soulager les populations.
La construction d’une gare routière a mis en partie fin à une certaine anarchie dans le secteur du transport interurbain.

Pour la sécurité publique et pour lutter contre la délinquance, un poste de Gendarmerie il a été l’artisan de l’implantation de la gendarmerie. En effet, victime de sa réputation de ville refuge, Touba était devenu la cible de tous les malfrats en rupture de ban et des trafiquants de tout acabit. Serigne Abdoul Ahad allait y mettre bon ordre.

L’on ne saurait clôturer ce chapitre des réalisations loin d’être exhaustif, de Cheikh Abdoul Ahad sans évoquer au passage, la densification du réseau téléphonique et l’électrification de la ville. C’est avec lui qu’a commencé le processus qui allait valoir à l’agglomération de Touba l’honneur d’être déclaré cité modèle et surtout d’être reconnue comme la seule ville sans bidonville du monde.

A sa disparition, le 19 juin 1989, il a laissé une cité en plein essor et une communauté résolument soudée, mobilisée autour du culte de l’Unique. L’œuvre et l’enseignement de Serigne Touba, désormais vulgarisés aux quatre coins du monde, illuminent le cheminement des fidèles sur la route de la recherche de l’agrément du Seigneur par l’intermédiation du service rendu au Messager Ultime (P.S.L).

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