Des condamnations sans preuves
D’un procureur limogé en pleine audience d’une « cour » dont les piliers reposent sur le renversement de la charge de la preuve
D’un procureur remplaçant qui lit et comprend un dossier de 46000 pages d’accusation en un peu moins d’un mois et demi
D’un avocat de la défense qui est renvoyé par le président d’un « tribunal »
D’un assesseur qui démissionne parce qu’on lui refuse de poser des questions gênantes à un témoin à charges qui bredouille
D’un otage (kidnappé) qui refuse de se présenter à la « cour » en l’absence de son avocat et que l’on veuille amener manu-militari et que l’on blesse ; et à qui l’on reconnaît le lendemain qu’il était dans ses droits de refuser de répondre à la « cour »
Un « procès » qui se traduit par l’occupation de toutes les artères d’une ville (Dakar) par la police, la gendarmerie et quoi encore.
Un ramassage de pneus de Dakar par peur de leur usage par les manifestants.
D’une inauguration d’infrastructures que l’on disait inexistantes
Par la volonté d’un homme, Macky SALL à qui le Président WADE a permis d’occuper tous les postes ministériels pendant huit ans jusqu’à la fonction présidentielle, il convient de souligner que c’est cet homme qui propose à notre peuple Sénégalais l’inversion de ses valeurs ; à savoir, élever en vertu, la haine, l’ingratitude, la traîtrise, la méchanceté et le mensonge.
Cependant, plus que jamais, les Sénégalais dans leur immense majorité s’opposent à la forfaiture qui vient conclure son épilogue par le kidnapping et le racket sur et envers M. Karim WADE. Nous continuerons à nous battre davantage partout, au Sénégal et dans le monde à dénoncer ce simulacre de procès qui fait honte au Sénégal, à l’Afrique et au monde négro-Africain.
Vive le Sénégal, vive la démocratie et vive l’Etat de droit sans la CREI et sa grande farce de justice qui caractérise l’abominable décision de ce 23 mars 2015.
Mané Moussa,
Responsable de la Cellule de Communication d’ASS-KAW
(Action de Solidarité et de Soutien à M. Karim WADE et de ses codétenus).