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(Dakar) L’Agence presse sénégalaise (APS), fleuron de la presse gouvernementale citée parmi les agences de presse nationales en ligne les plus anciennes, les plus dynamiques et plus crédibles en Afrique, voire dans le monde, vit des heures difficiles dans une indifférence générale, regrettent ses employés dont la représentation syndicale a tapé, lundi, sur la table pour que la tutelle, le Premier ministre ou enfin le président de la République prennent en main leur désarroi afin que APS redevienne ce qu’elle n’aurait jamais cessé d’être.
L’assemblée générale tenue par les employés de l’APS ouvre sur des constats que l’on croyait derrière depuis l’avénement du Président Macky Sall, tant il semblait que la bonne gouvernance convoquée par-ci et par-là avec force et fracas dans tous les discours, avait installé ses pénates et amené les responsables a agir en tant que tels et à apprendre à se mettre au service des Sénégalais afin de mieux les servir. Selon les employés de l’APS, il faut croire qu’il n’en est rien.
Les morceaux choisis de leur complainte suffisent à secouer le cocotier et à une prise de décision vigoureuse du gouvernement tant le yoyo commence à montrer des signes d’incapacité notoire dans le projet aussi incontournable et salutaire de faire taire et arrêter le foutoir qui s’es installé déraisonnablement dans le fleuron de la presse sénégalaise, pour ce qui est de l’APS et dans d’autres secteurs de l’administration publique.
Il est question de : « profonde crise », de « gestion quotidienne en porte-à-faux avec les exigences de la gouvernance vertueuse », de « désarroi profond », de « sentiment d’un abandon total », « sursalaires indûment versés », « dettes aux hôpitaux, institutions financières, entre autres problèmes » etc.
Faut-il en entendre plus que la posture de Saint-Thomas quitte les gouvernants que les employés invitent à dépêcher une mission de vérification et d’audit des comptes de l’établissement « parce que convaincus que ce travail révélera une gestion peu soucieuse de la préservation des deniers publics ».
Charles FAYE