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Dakar : la police empêche un rassemblement d’opposition, plusieurs interpellations

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Dakar, La police sénégalaise a interpellé vendredi plusieurs membres de l’opposition, dont un ancien ministre de la Justice, lors d’un rassemblement interdit à Dakar contre « les restrictions aux libertés » dans le pays, a constaté un journaliste de l’AFP.

Parmi les personnes interpellées lors de ce rassemblement de plusieurs dizaines de personnes figurent deux députés et cet ancien ministre, selon le Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), la coalition à l’initiative de la manifestation.

Des policiers s’étaient déployés sur le lieu du rassemblement, la place de l’Obélisque, dans un quartier populaire près du centre-ville, dont l’accès a été interdit aux militants et responsables du FPDR, selon un journaliste de
l’AFP.

Plusieurs groupes de militants ont été dispersés au moyen de grenades lacrymogènes par la police qui a interpellé des responsables et militants du FPDR, dont la principale formation est le Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012).

« La Constitution ne permet pas au préfet d’interdire nos manifestations. Nous n’accepterons pas un recul de la démocratie au Sénégal », a déclaré à la presse le député Modou Diagne Fada, un responsable du PDS.

Plusieurs manifestations du FPDR prévues à Dakar cette semaine, dont une samedi, ont été interdites par le préfet de Dakar, Alyoune Badara Diop, qui a jugé « irrecevables » les demandes de rassemblement au motif, selon lui, que leurs « objet et lieu » n’y ont pas été indiqués.

« Il y aura un autre rassemblement demain (samedi) en présence du président Abdoulaye Wade », a ajouté M. Diagne Fada.

Le PDS a appelé cette semaine dans un communiqué à « refuser ces interdictions politiques et à tenir partout des manifestations de
protestation ».

Plusieurs manifestants ont réclamé vendredi la libération de Karim Wade, fils et ancien ministre d’Abdoulaye Wade, en détention préventive depuis avril 2013 et jugé depuis juillet 2014 pour enrichissement illicite présumé.

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