La lettre de démission a été transmise à la présidente de la Chambre des députés, Laura Boldrini, chargée de convoquer l’assemblée des « grands électeurs » dans un délai de 15 jours, au président du Sénat, Pietro Grasso, qui assurera l’intérim et au chef du gouvernement.
Cette démission était attendue, et depuis plusieurs semaines la presse italienne fourmille de noms de potentiels successeurs, même si aucun ne semble en mesure de faire consensus. Parmi ces noms figurent les anciens chefs du gouvernement Romano Prodi et Giuliano Amato, l’ancien maire de Rome Walter Veltroni, les ministres Pier Carlo Padoan (Economie) ou Roberta Pinotti (Défense). Souvent cité, le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi a déclaré à l’hebdomadaire allemand Die Zeit que ce n’était « pas (son) travail ».