Des ajustements constants:
Fondé, à en croire le réseau social, sur une centaine de milliers de paramètres, l’algorithme du fil d’actualités Facebook est constamment soumis à modifications. Il prend en compte le type de publication, l’appareil sur lequel vous consultez Facebook, vos habitudes de navigations, les interactions qu’il a commencé à susciter, et bien d’autres paramètres qui sont tenus secrets. Un statut qui annonce «J’ai le permis!», accompagné d’une photo du permis de conduire et un grand nombre de commentaires de félicitations a plus de chances d’arriver en haut de votre page d’accueil que l’article d’un site que vous aimez mais que vous ne consultez jamais sur un sujet qui ne semble pas vous intéresser. Les ingénieurs en charge de l’algorithme de Facebook sont la bête noire des agences de communication et des organisations médiatiques. Ces dernières ont une part croissante de leur audience en provenance de Facebook, mais savoir quel contenu va le mieux marcher relève de l’alchimie. Le réseau social donne des recommandations imprécises aux gestionnaires des pages Facebook, et modifie son algorithme par touches impressionnistes. Récemment, les équipes de Mark Zuckerberg ont fait la chasse aux articles racoleurs ou aux articles indiquant de fausses nouvelles.
(le figaro)