Quand la défense paie des pages entières dans les quotidiens pour dénoncer les manquements de la Cour, es violations des droits de son client ou encore la nature politique d’un procès qui ne « garantit pas les droits de son client », la partie civile fait exactement de même et s’il vous plait dans les mêmes journaux pour parler de « fuite en avant ». Dans la même dynamique, les deux camps se font inviter dans les émissions radio et télé les plus suivies donnant ainsi l’impression que les débats d’audience de la Crei se déroulent dans l’espace médiatique.
Une situation inédite, aussi incompréhensible qu’inadmissible, qui si l’on y prend garde, risque de décrédibiliser l’institution judiciaire dans son ensemble. Par la faute d’une Crei que même certains éminents membres de la nomenclature judiciaire contestent.