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Touba, la capitale du mouridisme célèbre ce 16 mai 2015 son deuxième Khalife Serigne Mouhamadou Fadilou Mbacké.
Des milliers de fidèles mourides ont déjà commencé à converger vers Touba pour célébrer le magal de Kazu Rajab, commémorant la naissance de Serigne Fallou Mbacké.
Homme de Dieu hors-classe, le guide religieux était aussi aimé par sa foi en Dieu et son amour envers son vénéré père, Serigne Touba Khadimou Rassoul.
Cheikh Mouhamed Fadel Mbacké plus connu sous le nom de Serigne Fallou, fils de Cheikh Ahmadou Bamba et Sokhna Awa Bousso est né un vendredi du mois lunaire de « Rajab » en 1886, à Darou Salam, un village de son vénéré père situé dans la commune de Mbacké.
C’est la date anniversaire du voyage nocturne du Prophète (en compagnie de l’Ange Gabriel) dont il ramena le rituel des cinq prières, si fondamental en Islam.
Le Magal du Kazu Rajab qui marque son anniversaire est un événement très connu, où se pressent des centaines de milliers de talibés fervents. Ensuite la réaction du Cheikh quand il fut informé de cette naissance.
Il aurait alors vivement exprimé sa gratitude à Dieu en concluant que si ce nouveau n’était pas apparu dans sa famille, il se serait mis à sa recherche pour aller le retrouver, où qu’il puisse être.
Enfin le pèlerinage qu’il accomplit à La Mecque. Les circonstances de ce séjour en terre arabe furent telles qu’il eut beaucoup de peine à rentrer à TOUBA : les gens de La Mecque ne voulaient plus s’en séparer, ayant découvert en lui une érudition et une sainteté exceptionnelles.
Déjà, tout enfant, Serigne Fallou avait commencé à se signaler comme un être d’exception. Sa mère Soxna Awa BOUSSO appartient à une famille d’érudits qui a donné plusieurs imams à TOUBA C’est avec une aisance surprenante que dès l’âge de huit ans, il se mit à l’apprentissage du Coran, sous la férule de. Serigne Ndame Abdourahmane LO au daara dénommé Aalimun Xabiir, à environ cinq kilomètres de Touba.
Son oncle paternel Serigne Mame Mor Diarra lui servit de professeur dans l’étude de la Théologie. Sa formation dans les Sciences Religieuses fut complétée par le Cheikh lui-même, à son retour d’exil.