Que ceux qui ne payaient pas les impôts se le tiennent pour dit, la traque aux fraudeurs fiscaux sera plus rude en 2015. L’Etat veut augmenter les recettes fiscales. Un renflouement budgétaire pour faire face aux exigences du Plan Sénégal émergent. Pour ce le chef du budget charge la direction générale des impôts et domaines (Dgid) d’apporte plus de recette qu’en 2014. Le ministre en charge du Budget attend plus de performance en matière de mobilisation des ressources fiscales. Une demande de Birima Mangara faite lors d’une visite aux services de la Dgid car dit-il « 2015 est une année effective de la mise en œuvre du plan Sénégal émergent ». Donc l’objectif fixé par le ministre délégué en charge du Budget à la Dgid est mobilisation des ressources fiscales de 1000 milliards de FCFA. Une barre qui ne sera pas difficile à atteindre selon le ministre, pour qui la Dgid, a toujours su dépasser les objectifs qui lui sont fixé. La preuve, en 2014, elle a porté les 911milliards de recette fiscales qui lui a été fixée à 915milliards. Pour dire que la Direction générale des impôts et domaine est en mesure de répondre à cette attente du gouvernement. Ce que le directeur de la Dgid confirme. Pour Cheikh Ahmed Tidiane Bâ sa direction est en mesure d’atteindre l’objectif fixé par le gouvernement. Car dit-il « nous avons les ressources humaines pour le faire ». Pour ce il opte pour une approche communicative avec la population pour leurs expliquer que payer les impôts est un devoir.
Augmenter les recettes fiscales, équivaut aussi à lutter contre la fraude fiscale. Ce qui veut dire que de grands pontes vont se faire épingler. Le journal le quotidien dans l’une des ses parutions, l’année dernière, notait que plusieurs gros bonnets dont Cheikh Amar, Aïda Diongue et Mbakiou Faye doivent 35 milliards au fisc sénégalais. Un montant calculé suite à des redressements fiscaux. Le désir du gouvernement d’augmenter ses recettes fiscales risque de faire souffrir les organes de presses très emprunt à ne pas payer les 30% de ses revenus taxables en fin d’année.
Hormis les petits boutiquiers de quartiers qui depuis quelques années, joue au chat et à la souris pour ne payer les impôts, les importateurs risque de plus sentir les goulots des agents de la Dgid. Cette frange d’acteurs économiques est as en matière de fraudes fiscales en minorant les bases d’imposition ou se garde de procéder aux déclarations.
Rewmi Quotidien