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Invité de marque du panel sur le magal autour du thème « Notre identité Islamique et les défis de la mondialisation », Mouhammad Sahid peut être cité parmi les professeurs et penseurs dont les interventions ont le plus frappé lors des échanges. La présence de Serigne Ahmad Badaoui Mbacké, fils de Serigne Fallou Mbacké a suscité une vive émotion.
Devant traiter du sous-thème : « la civilisation Islamique et les défis du monde moderne », l’Imam qui officie à Londres, s’est étonné d’apprendre qu’un Sénégalais, fils de chef religieux porte le nom de cet érudit de l’Islam né à Fes au Maroc en 1199 et mort à Tanta en Egypte en 1276.
L’imam d’origine Palestinienne de raconter s’être rendu, tout dernièrement, à Tanta pour assister au Gamou dédié à ce dernier, de s’être beaucoup recueilli sur sa tombe et d’avoir formulé des prières allant dans le sens de mettre la main sur son héritage spirituel. L’événement regroupe pas moins de 12 millions de personnes. De retour de Gamou, Samid raconte être venu ensuite à Touba. Et c’est à sa grande surprise qu’il a appris que « ce grand Homme de Dieu », qui n’a laissé sur terre aucun héritier, avait un homonyme au Sénégal. Sa conclusion est automatique : « la prière a été exaucée ». Samid de faire une autre déduction : « C’est Cheikh Ahmadou Bamba qui a bénéficié des legs d’Ahamdou Al Badaoui ».
Une sortie qui a amené Serigne Ahmad Badaoui Mbacké de faire une révélation. Notre interlocuteur de confier que son père Serigne Fallou, avait choisi de se rendre en Egypte en 1928, pour se recueillir sur la tombe du Saint homme. Sur place, il avait procédé à une lecture intégrale du Saint Coran avant de lui faire certaines promesses. C’est après qu’il devait donner son nom à un de ses fils. Le Mbacké-Mbacké de s’estimer comblé d’avoir été celui choisi par Dieu pour bénéficier de ce privilège.
La rencontre était organisée par la commission Culture et Communication du Grand Magal dirigée par Serigne Cheikh Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma Mbacké.