Les avocats de l’ancien ministre avaient quitté la salle d’audience, après le refus de la Cour de renvoyer le procès qu’ils jugent “illégal” parce que tenu dans des conditions ne respectant aucune procédure. Auparavant, les conseils du fils de l’ancien Président avaient formulé une requête en récusation du juge Amadou Bal, ancien directeur de cabinet de l’ancienne ministre de la Justice Mimi Touré, aujourd’hui conseiller à la Cour suprême.
Sur les 5 réclamations soulevés par les avocats de Karim Wade, le représentant du Procureur général lors de l’examen des recours, hier, devant la Cour suprême, Ousmane Diagne, a estimé que les deux sont fondés. L’ancien Procureur de la république du tribunal régional hors classe de Dakar soutient que la Cour suprême doit casser la décision de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei ) qui voudrait que la totalité des biens de Karim soit confisqués. Il estime que Karim Wade ayant des enfants, la loi n’autorise que la confiscation du 1/5e de ses biens. C’est pourquoi, il pense que l’arrêt de la Crei doit être cassé, du moins en ce qui concerne cette décision.
Mis à part cette décision de confiscation de la totalité des biens de Karim Wade, la Cour suprême doit aussi casser, selon Ousmane Diagne, la décision de la Crei de placer sous administration provisoire les sociétés supposées appartenir à Karim Wade. Le représentant du parquet général soutient que ces sociétés doivent plutôt être mises sous séquestre. C’est pourquoi, il demande à la Cour de casser cette décision de la Crei.
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