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 Législatives 2017 :  Qui sont les coalisés de l’opposition 

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La publication dans la presse d’aujourd’hui, ce 5 Mai 2017,  de la liste des organisations de l’opposition

 

coalisées pour aller ensemble aux Législatives du 30 juillet, conforte l’analyse faite dans la Déclaration du PIT

 

du 1er Mai 2017, sur  l’objectif politique  et la nature sociale de ces forces politiques opposées à BBY.

 

En effet, pour les objectifs politiques on peut lire dans cette Déclaration,  » en clair, l’opposition rêve de

 

pouvoir utiliser son éventuelle position de pouvoir pour se donner les moyens de bloquer le régime de BBY deux

 

années durant et ou de créer les conditions d’une défaite du candidat de BBY à la Présidentielle de 2019. Un

 

objectif donc de déstabilisation du pays, à l’exemple de ce que la majorité parlementaire fait aujourd’hui au

 

Venezuela » !

 

Cette analyse n’est pas une vue de l’esprit cherchant à ternir leur objectif politique, mais elle découle de

 

l’analyse concrête de ce qui se passe dans le monde, au cas où la majorité présidentielle ne coïncide pas avec la

 

majorité parlementaire, selon le type de onstitution en viguer dans ces pays.

 

En effet, dans les types de Constitution où, malgré l’élection du Président de la République au suffrage

 

universel, c’est la majorité à l’Assemblée qui désigne le pouvoir exécutif incarné par un  Premier Ministre qui

 

forme le gouvernement et définit la Politique de la Nation, le contrôle politique de l’Assemblée nationale par

 

l’opposition crée une situation exceptionnelle pudiquement appelée  » cohabition, qui permet de changer la

 

politique économique et sociale du pays selon le programme de cette nouvelle majorité parlementaire.

 

Ce cas, la France l’a connue du temps de Chirac et de Jospin.

 

Une variante de ce cas, c’est quand la majorité au Parlement a le pouvoir de voter la déstitution du Président de

 

la République, même élu au suffrage universel direct, comme c’est le cas au Brésil où la majorité présidentielle a

 

perdu la majorité parlementaire, et où l’on a assisté, non pas à une « cohabitation », mais à un changement de

 

pouvoir avec le départ du Président élu.

 

C’est ce que la gauche au Brésil a nommé de  » coup d’Etat constitutionnel », puisque la perte de la majorité

 

parlementaire n’est pas due aux résultats d’élection, mais à un changement d’alliance au sein de la majorité

 

présidentielle.

 

Mais, dans les cas où la majorité parlementaire n’a pas ce pouvoir constitutionnel dans un contexte où le

 

Président de la République est élu au suffrage universel direct,  comme au Vénézuela actuel et au Sénégal, la non

 

concordance entre la majorité présidentielle avec celle de la majorité parlementaire jette le pays dans une

 

situation inédite de « dualité de pouvoir », dans la quelle s’affrontent inexorablement le Parlement contrôlé par

 

l’opposition et la majorité présidentielle.

 

Cet affrontement ne peut se dénouer que par la rue, dans le cas, comme c’est au Sénégal et au Vénézuela, où le

 

Président de la République ne peut pas dissoudre l’Assemblée nationale pour organiser une nouvelle élection

 

législative.

 

C’est cette situation qui a poussé le Président Maduro à convoquer la « Constituante » comme le prévoit la

 

Constitution en vigeur dans ce pays pour  la réformer,  afin de mettre un terme à cette grave crise

 

institutionnelle qui plonge le pays dans la déstabilisation qui s’aggrave chaque jour davantage.

 

C’est pour éviter un tel scénario à notre pays où la Constitution ne prévoit même pas de « Constituante » pour

 

sortir d’une telle crise institutionnelle, que le PIT/SENEGAL, dans sa Déclaration du 1er Mai 2017  en a appelé à

 

plus de responsabilité et de discernement aux citoyens sénégalais, afin de faire coïncider la nouvelle majorité

 

parlementaire avec celle de la majorité présidentielle actuelle.

 

Et cela, d’autant plus que la nature sociale de ces forces politiques coalisées dans l’opposition ne sont pas

 

inconnues des Républicains et Démocrates de notre pays.

 

En effet, comme l’a relaté notre Déclaration du 1er Mai,  » ceux qui appelaient à voter « NON » au Référendum de Mars

 

2016,au prétexte d’éviter « l’institutionnalisation de l’homosexualité », dont selon eux, serait porteur le Projet

 

de Réforme des Institutions soumis au peuple, sont aujourd’hui les mêmes qui veulent » la majorité à l’Assemblée

 

nationale », pour instaurer la « cohabitation »! Ceux-là cherchent de nouveau à tromper notre peuple, de la même

 

manière qu’ils avaient voulu le faire à l’occasion de leur campagne du Référendum ».

 

« Ils  ne  convoitent le  suffrage de leurs compatriotes que pour déstabiliser le pays à des fins revancharde,

 

d’arrêt définitif de la reddition des comptes, en définitive,  de retour sur  des acquis démocratiques et sociaux

 

conquis de haute lutte et qu’ils n’ont cessé, douze années durant, de fouler aux pieds ».

 

Donc, il est encore temps de  barrer la route à ces avanturiers qui se cachent  derrière les difficultés réelles

 

aux quelles le peuple est confronté, et aux quelles le gouvernement de BBY du Président Macky Sall, qui a pour

 

objectif d’y apporter des solutions idoines, a dores et déjà commencé, ces quatre ans passés, à apporter des

 

réponses pleines d’espoir.

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