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On ne la cite pas souvent mais l’opérateur de téléphonie « Orange » fait partie des entreprises françaises (France Télécoms est l’actionnaire majoritaire) basées à Dakar et qui avaient fortement participé à la chute de Me Abdoulaye Wade. Nous ne reviendrons pas sur le soutien que les sonateliens avaient apporté au groupe « Y’en a marre » en 2012 à la veille de la campagne présidentielle. Ils en voulaient à Me Abdoulaye Wade qui avait appliqué la surtaxe sur les appels entrants. « Orange », « Necotrans », « Bolloré Group », « Total », « Eiffage » sont les principales entreprises françaises basées au Sénégal et qui gardaient une dent contre Me Abdoulaye Wade et son fils Karim Wade. Aujourd’hui les propos de l’ambassadeur de France l’ont confirmé. Toutes les entreprises françaises ont reçu l’ordre de combattre Me Wade et ses proches. Pire encore, la Sonatel semble engagée dans la bataille contre le fils de Me Wade et les responsables du Pds. Car cette entreprise française fournit des informations sur les communications de certaines personnes mises sur écoute par l’Apr. Toutes les communications des présidents des Mouvements de soutien à Karim Wade et certains hauts responsables du Pds sont suivies et tracées. Et ce sont les hauts responsables de l’Apr qui donnent la liste des personnes à écouter, à géolocaliser et à filer.
Lors de leur audition à la Police de Guédiawaye, les enquêteurs ont fourni à Aminata Ngirane les détails de ses communications. Même lorsqu’elle parle avec sa mère, ses proches, ses amies, ces appels sont tracés par la Sonatel. Il en est de même pour tous les autres responsables du Pds. Or ceci est une violation grave de la vie privée des personnes. En acceptant d’espionner ses propres clients, la Sonatel trahit ses abonnés. La Sonatel s’est engagée dans une bataille qui n’est pas la sienne. Elle n’est plus dans son rôle propre qui consiste à servir ses clients. L’entreprise que dirige Alioune NDIAYE sert les intérêts de Macky Sall et de son parti.
Sur la base des informations fournies par la Police, les personnes concernées n’écartent pas la possibilité de poursuivre la Sonatel en justice pour espionnage et violation de la vie privée des abonnés.
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