Aïda Mbodj, de son côté, dira être engagée « à mener le combat » au prix de sa liberté. « Faisons sortir de prison nos frères et après ce sera rebelote pour l’appel à la candidature. Le pouvoir arrête tous ceux qui apportent soutien à Karim Wade. Nous en avons conscience et nous prenons nos responsabilités ». Madame le député de trouver bizarre qu »un détenu soit porté candidat pour une élection présidentielle. « C’est faux de dire que je suis un adversaire de Karim Wade mais c’est de la fonction de Chef d’État dont il est question », précise-t-elle.
L’autre axe des débats a intéressé la décision d’Aïda Mbodj de demeurer dans le parti et de témoigner, toutes les fois qu’il est nécessaire, sa fidélité au Président Wade.
avec seneweb