Ce n’est pas l’avis de ceux qui pensent que même s’il n’y a aucun bafouement des textes, il aurait été plus indiqué de se montrer moins gourmand, et de faire preuve de moins d’intérêt pour l’occupation simultanée des deux postes. C’est lui qui y gagnerait, le premier. Pourquoi cette crainte ?
Aux yeux de ceux qui dénoncent un dualisme dans l’exercice de ces importantes fonctions, il y a un grave danger : les conflits d’intérêts ne sont bien jamais loin, en particulier, de la part d’un ministre dont les couleurs politiques sont trop connues.
Selon eux, cela crée une gêne terrible et continuera de le faire, comme lors du sommet de l’Union africaine, où un ministre d’un Etat, a osé demnder l’extradition d’un chef d’Etat africain en exercice, alors que c’est proscrit par une résolution de l’UA, et que même les sud-africains n’ont pas osé franchir le rubicond.
Ainsi, pour une question d’image et de principe, veulent-ils que Sidiki se démette de ses fonctions de ministre de la Justice du Sénégal et de militant du parti au pouvoir au Sénégal pour rester à la tête de la Cour pénale internationale. Soit, l’inverse !
Mais ce ne sont pas eux qui décident