D’après l’agence Reuters, tout est parti de la volonté des burkinabé de réorganiser la sécurité présidentielle.
Une tâche qui a été confiée à la commission de réconciliation et des réformes, chargée de présenter des réformes pour le gouvernement de transition, qui, il y a deux jours, a proposé de démanteler la garde présidentielle dont le nom officiel est le Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Motif: Le RSP était un des piliers du régime du président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par la pression de la rue en octobre 2014 après 27 années à la tête du pays.
Selon des informations recueillies par France 24, des coups de feu ont été entendus à l’intérieur du palais présidentiel et des militaires encerclent le palais, empêchant quiconque d’y entrer.
Dans un communiqué à la presse, le président du parlement intérimaire (CNT) du Burkina Faso, Cheriff Sy a déclaré que la nation était en danger”. “Le devoir nous appelle car la nation burkinabé est en danger (…) Nous en appelons au devoir de solidarité des forces vives, des forces politiques, de la société civile et de la communauté internationale avec tout le peuple burkinabé pour faire échec à cette opération”.
Mercredi soir, des coups de feu ont été tirés par des soldats pour disperser les quelque 300 ou 400 manifestants qui s’étaient rassemblés près du Palais présidentiel. Le Régimant de sécurité présidentielle (RSP), reponsable de la prise d’otage, n’a à cette heure encore rien exigé, selon toujours l’agence.
Reuters
