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C’est l’histoire presque commune de centaines de femmes qui perdent la vie en la donnant. Sauf que pour cette histoire, plus de professionnalisme du personnel médical aurait peut être pu sauver cette mère de quatre enfants. Son frère dans ce témoignage poignant lui rend hommage…
« La faucheuse une fois de plus a frappé fort ! Nus sommes tous conscients qu’un jour ou l’autre, notre âme retournera vers ALLAH le tout puissant. Et le bon Dieu ne fait que ce qui est juste. Même s’IL est le seul, capable d’ôter la vie, parfois la main de l’Homme s’y trouve mêlée. Cette histoire que je m’apprête à vous décrire est arrivée à ma grande soeur enceinte de son 4e enfant.
La négligence accablante de nos médecins, docteurs, Gynéco, sage femmes et infirmières à l’endroit de leurs patients est à déplorer et à crier haut et fort sur tous les toits.
Cela est arrivé ce vendredi 03 août 2018 entre 15h et 00h à la clinique immaculée conception de THIÈS.
En partant de chez nous à Tivaouane après la prière du Jummah accompagnée de son mari et de ma grande sœur aînée, nous espérions la voir revenir parmi nous toute souriante, humble, chaleureuse et disponible, mais hélas c’était son dernier au revoir insoupçonné.
Arrivée à la clinique d’où la famille est cliente depuis plus de 20ans elle a été admise tout de suite en salle d’accouchement vu que le travail avait commencé.
C’est avec beaucoup de douleur et souffrances qu’elle a fini par avoir son bébé, une jolie petite fille bien en point par voix naturelle. Mais qui était par la suite admise en crèche, car trop fatiguée. La maman quant à elle trop faible avait mis toutes ses forces pour donner naissance à son bébé.
C’est là que je pousse mon cri de cœur.
Après son accouchement elle était tellement faible qu’elle a été réadmise en salle opératoire pour lui faire subir une opération d’après le Gynéco et sans qu’il avise son mari ou ma grande sœur, avec une rétention totale d’information. Le Gynéco qui l’avait assisté à son accouchement était rentré chez lui vers 18h et aux alentours de 22h ma grande sœur l’a vu revenir.
Les inquiétudes commencèrent à se fonder dans la tête. Et personne du corps médical n’a été capable de dire au moins à son mari ce qui se passe réellement. Elle a accouché, subi une opération sans qu’il avise son mari et sans l’aval de ce dernier qui était juste derrière la porte, et dans laquelle elle a eu une hémorragie, et a perdu beaucoup sang.
C’est à l’issue de cette opération qu’elle a succombé car trop faible durant l’accouchement pour pouvoir subi une opération et par manque de sang la mort l’a emporté. A mon humble avis aucun médecin ou Gynéco n’a le droit d’opérer une patiente sans l’aval de ses proches. Et même si c’est le cas, qu’on vérifie d’abord s’il y’a assez de sang dans la Banque ou s’il y’a dans son entourage une personne capable de lui du sang en cas de complications.
Une clinique dans laquelle nous sommes clients depuis plus de 20ans qui n’a même pas été capable de nous fournir le sang nécessaire. Et le peu de sang qu’il y avait se coagulait par manque de moyen de réfrigération ou de conditionnement.
Elle est décédée vers 22h30 et c’est aux alentours de minuit que son mari a été mis au courant. Ma grande sœur ne pouvant plus supporter l’attente et les demandes insoupçonnée des infirmières qui leur disaient de rentrer car il se faisait tard, a fini par pousser de force la porte de la salle d’opération en la trouvant morte sur le lit. Et durant tout le calvaire qu’elle a subi personne n’a eu le courage de venir auprès de ses accompagnants. Ce que je trouve déplorable, aucun partage d’information, de l’accouchement à sa mort en passant par l’opération chirurgicale n’a été fait.
Je me demande est ce que cet homme a les compétences requises pour assister, aider, soigner, ou même de faire accoucher des patients dans un tel état. Ce qui se passe dans les couloirs des hôpitaux ou cliniques ne doit pas rester impuni, la rétention d’information, la bonne affaire sur le dos des patients, le « niakk kersa » entre autre des sages femmes ou infirmières à l’endroit des patients, leur comportement inhumains, et j’en passe….
Une sœur pleine de joie de vivre, toute souriante qui égayait le cœur de ses proches ne mérite pas qu’on lui infflige ce supplice. J’ai le cœur meurtri de peine, de douleur et de souffrance quand je pense à elle car elle est partie si tôt laissant derrière elle un vide qui ne se remplira jamais.
Mais je m’en remets toujours à ALLAH LE MISÉRICORDIEUX. Et je lui rends grâce.
Les actes indignes causés par le gynéco ou le chirurgien à la place de l’assistance qu’il aurait dû t’apporter ne resteront pas vains chère sœur.
Le combat continue et sera entendu par tous.
Je demande solennellement à tout un chacun de partager ce post pour que les HOMMES DU CORPS MÉDICAL se rappellent que leur métier n’est pas de se faire de l’argent sur le dos des patients, mais de voir la noblesse de ce métier qui est de sauver des vies et non des les ôter. Yalnako Yallah yeureum té khareko aldiana firdawsi ».
Dakaractu