En plus des écoles inondées, des abris provisoires, de l’absence des matériels didactiques et le déficit de tables bancs et d’enseignants, le Protocole d’accords signé entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants, en avril dernier, risque de créer un environnement propice aux mouvements d’humeur. Les syndicats d’enseignants se barricadent pour dénoncer le non-respect des engagements pris par l’Etat et entendent dérouler des plans d’actions.
Les autorités en charge des différents points parlent d’avancement dans la mise en œuvre des accords. Pendant ce temps, les parents d’élèves et le Comité de dialogue social appellent les deux parties à œuvrer pour l’apaisement de l’espace scolaire, afin de pouvoir améliorer les performances des enseignements-apprentissages.
De ce fait, l’on risque de revivre la même situation que les dernières années avec le dialogue de sourds entre gouvernement et syndicats qui pourrait conduire à des grèves répétitives, prenant en otage des milliers d’élèves.
Avec Sud quoidien