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T-shirt blanc floqué au slogan «Bamba partout, Bamba merci», sur un pantalon noir, les disciples jalonnent le long du boulevard qui mène à la maison de Cheikh Modou Kara Mbacké à Mermoz. Dans ce milieu calme, «l’armée sans armes» de Kara accueille les invités. Ceux-la s’installent juste en face de la demeure où des chaises sont rangées ainsi qu’un mini podium pour le président du Parti de la vérité pour le développement (Pvd). Des chants religieux accompagnent Kara jusqu’à son installation. La présence des musiciens comme Idrissa Diop, Cheikh Tidiane Tall, Ndèye Kassé, Daro Mbaye entre autres célébrités, relève l’ambiance. Après le speech du présentateur, le général Kara prend le micro. Et c’est pour proposer un nouveau régime politique au Sénégal. Un régime qui s’appuie sur la «démocratie positive». Une nouvelle vision qu’il est en train de prôner avec comme fondement essentiel, la pensée du fondateur du Mouridisme. Le général Kara entend par démocratie positive, un système où règnent l’harmonie et la paix dans le pays. «La paix ne doit pas être un simple slogan, mais un vécu quotidien». A travers cette idéologie, l’auteur de «Bamba partout» aspire à un Sénégal où des pneus ne sont pas brulés dans les rues, un pays où des bombes lacrymogènes ne sont plus dégoupillées. Bref, un nouveau système qui repose sur la paix, la concorde et l’unité nationale.
Le désir de présenter un candidat en 2017 est manifeste chez les militants du Pvd. Mais son Président entretien encore le mystère : «je ne peux pas avoir, au pied levé, l’initiative d’une quelconque conquête du pouvoir pour 2017. Tout dépend des circonstances dans lesquelles je me trouverai. Maintenant, si le parti se réunit et propose que le Pvd ait candidat, rien n’empêche qu’il ait un candidat. Seulement, si tout le monde accepte la démocratie que nous proposons, nous pouvons même ne pas en arriver à des élections.»
L’OBS