• Quand le Président Sall dénigre les Sénégalais, ceux là même qui l’ont élu
Nous avons eu la tristesse d’entendre dans les propos du Président Sall un dénigrement des Sénégalais, ceux là même qui l’ont élu et ce n’est pas la première fois.
Déjà en 2014, devant 80 patrons et hommes d’affaires Allemands, ils ternissait la réputation des hommes d’affaires Sénégalais, en demandant aux Allemands de se méfier de ses compatriotes qui disent le connaître lui ou ses ministres.
Presque un an après, c’est à Kafrine que e Président Sall au cours de sa conférence de presse que le Président Sall en a remis une couche en nous accusant le peuple sénégalais d’être trop attentiste d’avoir trop de revendications.
• Non Monsieur le Président, nous ne sommes pas dupes.
Pourtant on se rappelle tous de Macky Sall « Chantre du Yoonu Yokuté » promoteur d’un État providence, qui soigne, nourrit, donne du travail, et contente tout le monde. On se rappelle tous des promesses, de son acquiescement à toutes les revendications socio- politico-économico-religieuses du pays qu’il avait faite siennes en 2012.
Mais ça c’était avant !
Aujourd’hui, sa Majesté le roi Macky Sall parle avec condescendance à ses « sujets » les accusant de trop attendre de l’État dont il est le chef, et d’avoir trop de revendications.
En des termes plus romantiques disons que l’amant (Macky Sall) s’est mis à dénigrer les Sénégalais après avoir leur avoir promis monts et merveilles avant de juger que ceux-ci en demandent trop.
• Non Monsieur le Président nous ne sommes pas trop attentistes
Comment le Président de tous les Sénégalais peut-il nous accuser d’être attentistes,
alors que les Sénégalais aujourd’hui présents dans les quatre coins du monde se dépassent tous les jours pour faire face à d’innommables difficultés.
Ces mêmes Sénégalais qui affrontent les vagues de la méditerranée pour rejoindre les cotes d’Europe à la recherche d’opportunités, de pouvoir d’achat, et d’espoir longtemps perdu dans leur État.
Alors que la jeunesse de ce pays délaissée, non-programmée et exploitée demeure forte et dynamique à l’assaut de son destin. Nous sommes de plus en plus nombreux à monter des start-up des microentreprises parfois à même l’épaule ou le sol pour pouvoir subvenir à nos besoins et soutenir nos familles.
Alors que notre ascenseur social reste en sous-capacités s’il n’est pas en panne, notre
• Non Monsieur le Président de la République, il n’y a rien de tel que « trop revendications » au Sénégal
Il n’y a rien de tel que trop de revendications dans un pays où tout est à faire, où les gens manquent de tout. Les revendications sont peut-être trop à vos yeux, elles n’en sont pas moins toutes aussi légitimes les unes que les autres.
- Nous voulons une réforme de notre système d’éducation nationale en accord avec les plans stratégiques de développement.
- Nous voulons d’une vraie politique de formation professionnelle pour faire de la main d’œuvre nationale une main d’œuvre hautement qualifiée.
- Nous voulons une vraie politique pour l’emploi des jeunes, pas des forums ou des séminaires supplémentaires.
- Nous voulons des moyens de financement et du soutien à nos femmes.
- Nous voulons un accès à l’eau potable pour tous, de l’électricité pour tous et surtout
pour nos entreprises. - Nous voulons des routes de production, pour transporter les produits de notre
agriculture. - Nous voulons des véhicules publiques pour nos localités reculées pour que celles-ci
ne soient plus coupées du reste du pays. - Nous voulons des semences pour nos agriculteurs, ainsi des tracteurs et de l’essence
détaxé parce qu’on ne doit pas taxer ceux qui n’ont rien. - Nous voulons du soutien pour nos sportifs, nos artistes ceux qui expriment leurs
talents en dehors des voies classiques…