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Le second fils du colonel Kadhafi, Saïf al-Islam a été condamné à la peine capitale mardi. La correspondante de RT Maria Finoshina avait eu la chance d’interviewer Saïf avant sa capture par les forces rebelles en novembre 2011.
L’une des plus notables figures de l’ancien gouvernement libyen renversé en 2011, jugé par contumace coupable de «crimes de guerre et de répression de manifestations pacifiques», a avoué dans son interview à RT n’avoir jamais donné l’ordre de tuer des manifestants.
Le fils de Kadhafi a été accusé une première fois le 27 juin 2011 par la Cour pénale internationale pour avoir conçu une politique d’Etat qui sert à dissuader par tous les moyens, y compris par le recours à la force létale, les manifestations des civils contre le régime de Kadhafi, ensemble avec son père Mouammar Kadhafi, et l’ancien chef des renseignements, Abdullah Senussi.
Cependant, le fils du dirigeant libyen, n’est pas d’accord avec ces accusations.
«Cette Cour est une Cour de Mickey Mouse.
Ils m’ont accusé d’avoir tué des gens. Pour moi, être responsable du meurtre de civils est une vaste plaisanterie.
Cela pourrait arriver partout dans le monde, si les gens dans la rue marchent vers un site militaire avec l’objectif de voler des munitions et des armes, les militaires vont les en empêcher», a-t-il expliqué dans son interview.
Il a aussi nié avoir commandé de tuer les manifestants descendus dans les rues.
«Personne ne leur a donné d’ordre. Les gardes, surpris par l’agressivité des manifestant ont tout simplement tiré.
Ils n’ont pas besoin d’ordre pour se défendre et défendre leurs bases», s’est-il exclamé.
En se prononçant sur l’objectif des bombardements de l’OTAN, Saïf a souligné que l’Occident n’avait qu’un seul but, c’est la Libye.
«Ce pays représente pour eux une part de gâteau. Il est riche, rempli de gaz, de pétrole».