A l’en croire, c’est l’Etat qui veut en finir avec les voitures irrégulières qui circulent dans la capitale du mouridisme en toute impunité. Désormais, selon lui, l’Etat prendra toutes ses responsabilités pour juguler ce phénomène très spécifique à la cité de Bamba. Dorénavant, tout propriétaire de taxi urbain, est astreint à se présenter et à s’inscrire auprès de la municipalité et de verser une redevance. Les autorités municipales, doivent, en ce qui les concerne, délivrer un passavant leur permettant de circuler légalement dans le territoire communal. Il est également interdit, désormais, aux véhicule immatriculés ailleurs de s’adonner au transport urbain à Touba, comme de coutume. Ces nouvelles dispositions conservatoires sont prises pour, explique-t-il, lutter contre la recrudescence de l’insécurité à Touba. Car, ajoute-t-il, les délinquants et les malfaiteurs utilisent ces véhicules, étrangers sans matricule, ou disposant d’une plaque d’immatriculation d’une autre région pour commettre leur forfait et se fondre dans la nature.