Rares sont les hommes de cette envergure qui pourraient penser, avoir eux-mêmes créé et aiguisé l’épée de leur propre élimination physique et morale ; celle de leur propre famille et de leurs amis et compagnons de lutte. Un homme qui a vécu une opposition de vingt-six ans par la grandeur, en ne choisissant pas l’aventure que connaissent de nombreux pays Africains. D’un parcours parsemé d’embûches, du Président Senghor en arrivant au Président Abdou DIOUF, l’homme WADE a su utiliser l’intelligence, l’expérience, l’amour de son peuple pour décrocher le multipartisme en 1974 et permis la première alternance réelle en l’an 2000 ; sans oublier qu’il a été emprisonné à plusieurs reprises. Il ne se vengera point pour les souffrances injustement subies, mais au contraire, il élèvera ses plus farouches adversaires aux plus hauts postes de responsabilité pour leurs expériences.
A la dimension de sa personne et de l’idée que le Président WADE se fait de l’humain, il effacera toute amertume, vengeance, haine, pour se consacrer à l’idée du développement qu’il se fait de son pays, son Sénégal d’amour et son Afrique idéalisée d’hommes et de femmes vivant dans une parfaite harmonie dans un monde civilisé, à l’image de ce qu’il a appris des pays Occidentaux régnants.
De la jeunesse, il en fit son fer de lance, en promouvant cette dernière à l’exercice du pouvoir, pour lequel, il estime que l’on a besoin de formation pour acquérir l’expérience indispensable à la conduite et à l’administration de nos pays en voie de développement, expérience qu’il a connue lui-même en participant à différents gouvernements du Président Abdou DIOUF. Au-delà de cette expérience locale de participation aux gouvernements, il y ajoute son analyse et sa compréhension du monde Occidental à l’image duquel, il veut construire son pays par des investissements massifs.
D’une conviction idéologique du libéralisme social, le Président WADE entreprit la confection de projets, de leur annonce et leur début de réalisation dans un marché d’offres, autrefois dominé par le gré à gré entre les Etats Africains et les affairistes Occidentaux, bénéficiaires de fait de tous les chantiers de nos pays. La donne changeant, par une décision politique courageuse, désormais, le marché est ouvert à égalité pour tous les investisseurs, nationaux et internationaux par l’offre et la demande qui devient la loi du marché dans une économie de marché transparent.
Pour les affairistes mondialistes (firmes tentaculaires), habitués à extorquer par la dissuasion menaçante de coups d’Etat ou de fabrication de mercenaires en Afrique, l’heure n’est plus à la rigolade. Il faut trouver les moyens de se débarrasser d’un homme, Panafricain, nationaliste et courageux, les subtilités de langage (communications) qui lui feront perdre le pouvoir.
En effet, les réalisations du Président WADE, une première en Afrique et un exemple qui donnent des idées et le courage aux autres chefs d’Etat ou aux oppositions qui suivront son exemple de :
Construction d’autoroutes et de routes intérieures
Construction d’écoles, de collèges, de lycées, d’universités régionales
Recrutement d’enseignants suivi d’une revalorisation des salaires dans tous les secteurs
Attribution de bourses d’études ou d’aides à tous les étudiants bacheliers
Construction de cases des tout-petits, d’hôpitaux, de dispensaires
Electrification distribution d’eau potable dans les zones rurales
Précurseur de la GOANA (Grande Offensive Alimentaire pour la Nourriture et l’Abondance)
La muraille verte (un mur d’arbres traversant le désert Africain d’Est en Ouest pour stopper l’avancée du désert) dont personne ne parle alors qu’elle existe
Le NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique)
Les projets de désenclavement de la Casamance dont les projets sont inaugurés en grande pompe par l’actuel président.
Aide pour la fluidité des transports en commun (TATA et de le parc auto de la STRAC)
Construction d’un aéroport, Blaise Diagne et du port de Dakar
Construction du grand théâtre
Et quoi encore ? ………
Il n’en fallait pas plus, pour qu’une campagne de déstabilisation envahisse le Sénégal avec des formules intelligemment pensées, réfléchies et mises en chantier pour dénigrer le Président WADE. Les populations n’étant pas habituées à cette nouvelle forme de coup d’Etat non sanguinaire, ne verront que du feu ! On chercha et trouva des hommes de compromis facilement maniables à volonté pour être les porteurs de projet et de flambeau des pourvoyeurs de mercenaires (affairistes Occidentaux). Et de cette danse macabre se mêlent, les jeunes désœuvrés (Les Y’EN A MARRE) financés par les ONG OXFAM, des politiciens masqués (sociétés civiles), des journalistes aux formules incendiaires cherchant à se nourrir. Et aux hommes de paille choisis par les pourvoyeurs de mercenaires se retrouvèrent parmi les personnes, que lui, le Président WADE a élevé au plus haut grade de la fonction politique, ceux-là, associés aux grands wagons de toujours, entrèrent dans la danse de l’indignité et de la promotion des contre valeurs humaines. On attribut alors au Président WADE :
Le vol des casseroles du palais par Madame WADE
La vente d’un moteur d’avion présidentiel, la Flèche de SANGOMAR
Le vol de tapis de la Présidence et de 600 véhicules
La distribution illégale de véhicules aux chefs de village et l’attribution de passeports diplomatiques aux marabouts ; que les nouveaux « redresseurs de tort » confisquèrent.
L’enrichissement de Sénégalais ayant servi le pouvoir dans le cadre, non pas de leur fonction mais seulement et uniquement à leur apparence d’être des riches
Et le grand déballage par les accusations farfelues de placage de 4000 milliards à l’extérieur
De toutes ces infamies, le Président WADE resta de marbre pendant devant la réactivation d’une cour, par laquelle, c’est à l’accusé de justicier de l’apparence de ce dont on l’accuse. Et l’accusateur n’est personne d’autre que celui à qui il a tout donné. Il ne s’agit pas d’un détournement de deniers publics ; puisqu’un quitus a été délivré lors des passations de consignes entre ministres ; seule, l’accusation d’être riche poursuit M. Karim WADE à travers les fortunes de ses amis qui lui appartiendraient. Au Président WADE, on veut lui enlever sa maison introduite dans le patrimoine de son fils qui ne devrait revoir qu’en prison, ce jusqu’à sa mort puisqu’il est âgé de près de quatre-vingt-douze ans. Alors, réduire la réaction du Président WADE à un excès de propos serait méconnaitre ou ignorer le profond dégoût d’un homme humilié, traqué, méprisé, insulté dans tous les médias et à qui l’on veut ôter la vie par la tricherie et anéantir sa famille biologique et ses compagnies. De quels droits, des Sénégalais élus démocratiquement peuvent-ils ou doivent-ils faire subir une ingratitude, une traîtrise, une méchanceté et une haine gratuite à un seul homme, une seule personne parmi les Sénégalais, ce sort que nulle ne saurait accepter ?
Oui, le Président WADE en appelle à la conscience universelle des humains, que le sort qui lui est réservé est malsain et insupportable pour tout humain qui n’a pas la mémoire courte. On ne peut pas et ne devons accepter l’inversion des valeurs qui différencient les humains des animaux.
Vive le Sénégal, la démocratie, vive l’Etat de droit sans la petite et la grande traîtrise qui sont toutes égales.
Mané MOUSSA Responsable de la Cellule de Communication ASS-KAW (Action de Solidarité et de Soutien à la Libération de M. Karim WADE et de ses codétenus)